lundi 18 février 2019

La ré-ouveture du boulevard périphérique de Paris



 
Dimanche dernier, le boulevard périphérique de Paris a été exceptionnellement fermé à la circulation en pleine journée, entre la porte de la Chapelle et la porte d'Aubervilliers suite au déminage d'une bombe.

Sa fermeture et sa ré-ouverture voient la mise en place d'un protocole précis et stricte afin d'éviter tout incident. Cela mobilise trois services :
- la préfecture de police de Paris, autorité de police
- la mairie de Paris, propriétaire et gestionnaire de la voie
- Aximum, prestataire de la mairie de Paris pour le balisage

 Premiers organes de signalisation : les panneaux à message variable indiquent la fermeture, avant et pendant la coupure. Deux types de PMV sont utilisés à Paris : les PMV pleine voie du BP, et les PMV JCDecaux placés en amont des portes d'accès, ainsi qu'en entrée de bretelle. Ces derniers sont équipés de prismes laissant apparaitre un panneau B0 (interdiction de circuler).

 

La sortie obligatoire est matérialisée par des cônes et des panneaux B21. La fermeture des voies est effectuée par des barrières enchainées et cadenassées pour éviter tout risque d'intrusion.



Les bretelles d'accès sont également cadenassées par des barrières coulissantes à fixation permanente.



Lors de la ré-ouverture de l'axe, une retenue est créée par les services de la préfecture de police en amont de la sortie obligatoire afin de permettre une intervention en toute sécurité de l'entreprise prestataire du débalisage. Un temps d'attente est nécessaire, de façon à permettre l'écoulement du flux de véhicules en attente dans la bretelle de sortie obligatoire, ici la porte d'Aubervilliers.



La phase de débalisage est encadrée par la police, pour éviter que des usagers (automobilistes ou motards) excédés par l'attente générée par la coupure d'axe, ne viennent forcer le barriérage et s'engager dans un boulevard périphérique encore non-sécurisé. L'exaspération des usagers était telle ce jour-là, que plusieurs automobilistes ont remonté le BP à contre-sens, avant de faire demi-tour face aux barrières.






Une fois la phase de débalisage achevée et l'ordre donné de rouvrir l'axe, le flux de véhicules retenu en amont est progressivement lâché par la préfecture de police et la circulation peut reprendre en quelques secondes.


samedi 22 décembre 2018

Les PMV à l'heure des "gilets jaunes"

Les autoroutes sont de loin les plus touchées par le mouvement des "gilets jaunes", que ce soit pour des opérations escargot, des barrages filtrants, de simples manifestations ou des blocages avec dégradations. Beaucoup de structures ont été touchées, notamment l'enrobé des chaussées très touché par les incendies, mais également de la signalisation comme des destructions de potence.

Les panneaux à message variable (PMV) remplissent parfaitement leur rôle d'information auprès des automobilistes. 
Voici un petit florilège des messages croisés ces dernières semaines.


La Sanef incite à la prudence ici sur l'autoroute A4, à l'approche de zones de manifestation. La mention de l'axe et de la direction impactés est parfaitement respectée en première ligne du PMV.





 Autre message, toujours sur l'autoroute A4 chez Sanef, qui doit raccourcir la mention "manifestation" en "manif" pour respecter les caractères restreints des PMV de TPC caractéristiques de l'A4.




La présence de très nombreux manifestants a entrainé la fermeture de la bretelle de sortie n°60 de l'autoroute A20 chez ASF. On notera un manque d'informations : pour quelle raison la sortie est-elle fermée ? Quelle est la ville desservie par la sortie 60 ?





Ca se corse sur l'autoroute A20, à proximité de Chateauroux avec une coupure de l'axe annoncée.




Enfin, entre brouillard et sortie fermée en raison de la présence de manifestants, ce PMV Vinci Autoroutes en perd son latin ! Deux messages étaient diffusés en alternance : 

=> Bordeaux
Brouillard
Prudence
=> Bordeaux
Sortie 60
Fermée

Mais visiblement, les deux messages se sont télescopés...


lundi 5 novembre 2018

Les survivants de la N34

Quelques jolis panneaux datant du temps où la route nationale 34 allait de Paris à Chelles, en Seine et Marne, sont toujours en place, témoins du passé de cette route. Cette portion de la RN34 a été déclassée en 2001 et renommée D334, elle est aujourd'hui gérée par le département de Seine et Marne.



Au carrefour de l'ex RN34 et de la D86, sur la commune de Pomponne, deux ensembles directionnels sont cote à cote.
Le premier est un panneau en lave émaillée du fabricant Neuhaus, gamme Vitracier, daté de 1953. Celui-ci indique Paris Notre-Dame, qui est le point zéro des routes de France.
Le second est un panneau en tôle peinte, avec lettres en relief, non daté mais très probablement de la même époque.


 
La commune de Pomponne, traversée par cette ex-RN34, n'est pas en reste.
Un rare panneau d'indication émaillé portant la mention "A170 mètres, hauteur limitée" est implanté dans une impasse perpendiculaire à ce qui est aujourd'hui la D334. Il est daté de 1971.
Face à lui, un très bel ensemble de signalisation lumineuse tricolore Silec des années 1980 est toujours en place.

Enfin, quelques mètres plus loin, un panneau d'interdiction de stationnement en acier et film plastique complète cette série d'anciens panneaux. Il est daté de 1978, du fabricant Lacroix.